Discussion sur le plan de financement Open Space Makers 2021 et au-delà

L’objectif de ce sujet est de travailler ensemble sur le plan de financement d’Open Space Makers pour l’année 2021 et au-delà.

En point de départ, je colle ici le slide de budget 2020 de l’association, issue de l’assemblée générale de janvier dernier :

Notre financement est garanti jusqu’à fin 2020, notamment grâce à des recettes attendues pour la finalisation des livrables du contrat que nous avons avec le CNES pour 2019-2020, et une subvention de 30k€ attendue là aussi du CNES.

Pour 2021, à aujourd’hui la seule recette visible est la subvention du CNES de 30k€.
Côté dépenses, on s’attend à réduire l’année prochaine le coût lié à la plateforme, qui devrait passer d’une phase de construction à une phase d’exploitation / amélioration continue d’ici la fin de l’année 2020. Il faut quand même nous attendre à 10-20k pour son exploitation pure, et nous avons comme ambition aussi de pouvoir consacrer des ressources à l’accroissement et l’amélioration des fonctionnalités qu’elle offre. Sur les projets, on espère avoir de plus en plus de demandes de financement de projets, sachant qu’à aujourd’hui on a 2 demandes en cours, pour 1000€ chacune. Mais l’idée est de viser 20 à 30k€ dédiés au soutien direct des projets l’année prochaine.
Globalement, on vise à ce jour des dépenses de l’ordre de 150k€ pour 2021.

Quelques idées en vrac pour trouver des financements, idées notamment issues de discussions avec d’autres membres de l’association :

  • rechercher 4 partenaires à 30K, au travers du Jardin (chercher fondations L’Oréal, MAIF,… globalement rechercher mécénat venant hors du spatial, potentiellement plus simple que venant du spatial).
  • Vendre de la prestation par FOSM ?
  • chercher d’autres subventions (collectivités locales, Etat, Union Européenne…)
  • au-delà de 2020, réduire le montant investi dans la plateforme
  • Comment construire sur le Jardin pour créer le discours pour ces mécènes potentiels ?
  • Présence dans les cercles parisiens des mécènes / chefs d’entreprise ? Localement aussi via les Rotary, Lions Club et Kiwanis…
  • Espace sur la plateforme pour permettre de contribuer en ligne ? --> accroître la transparence sur le fonctionnement de l’association.
  • Communication sur le don pendant le mois de février ?

La discussion est lancée !

Nous avons évoqué ce sujet avec Victor lors de la réunion du Cercle Jardin cette semaine.

Voici les notes de l’échange en vrac :

  • Besoin d’élaborer une stratégie, et une méthodologie d’amélioration continue sur la base des premiers (nombreux) rejets que nous allons rencontrer.

  • Dans la stratégie, montrer notamment le “retour sur investissement” : pas seulement la « survie » de l’association au travers des dons. Montrer la durabilité à terme, notamment au travers de différentes sources de revenus.

  • Elaborer un plan de financement dont la viabilité ne dépend pas uniquement des dons ? Mais faire attention à ne pas créer des obligations de qualité de service qui mettent de la pression sur délivrer (à mettre notamment en face du point « vendre de la prestation par FOSM »).

  • Peut-être que notre valeur ajoutée se trouve dans l’aculturation que nous offrons au développement ouvert, voir les échanges ArianeWorks / Thales Alenia Space par exemple.

  • Approcher des entreprises qui ne sont pas dans le spatial. En discuter avec @tibog par exemple, avec sa vue de « corporate hacker. » « Réduire le ticket d’entrée pour faire du spatial ? »

Les actions concrètes dans ce domaine de vente passent par l’élaboration d’une présentation :wink: Elle servira ensuite de base au pitch à faire aux entreprises / fondations / individuels influents susceptibles de nous aider.
Qui est partant pour m’accompagner sur le sujet ?

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+1 pour acculturation sur le développement ouvert :slight_smile:
Par contre je pense qu’il faudrait attendre fin 2020 qu’on ai publié nos premiers projets en open source pour plus de notoriété :wink:

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Une idée que j’avais en tête: deployer un marché interne de FOSM sur lequel le projet qui veulent peuvent vendre les produits qu’ils developpent « déjà assemblés ».

Par exemple dans eve très probablement on devra developper une carte thermocouple à haute vitesse. Elle sera open-source, mais peut-être quelqu’un externe qui veut seulement l’utiliser sans devoir se faire produire le PCB et après devoir souder les composants SMD sur la carte et la tester, pourra l’acheter « déjà faite » depuis le site de FOSM.

Un exemple qui vient de m’arriver: je voulais achéter le programmeur Open Source pour les micros Padauk. Il est pas disponible, il faut se le fabriquer, et ça prend du temps pour choisir le Fab et après se faire souder les composants. J’aurais bien préferé de pouvoir l’acheter déjà prêt.

Je vois ça déjà applicable pour les composants electroniques, mais imagine si vraiment on est capable développer des autres systèmes plus complèxes sur lesquels une vente directe peut béneficier des acheteurs potentiels…

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Hello,

Très partant pour présenter Fédération au sein de ma boite et notamment à ma Direction, mais peut être plutôt fin 2020, début 2021, en ce moment c’est un peu chaud. En tout cas, je suis persuadé que ça peut intéresser et qu’il y a possibilité de faire un pont entre spatial et une entreprise d’un autre secteur. J’ai un PDG un peu geek, ça peut lui plaire.

Si tu as quelques idées pour un draft de présentation, je peux la continuer/compléter.

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C’est un bonne idée, à condition de prendre des précautions. La vente d’un dispositif engage le vendeur, c’est pour cela que des normes encadrent la fabrication des objets. C’est pour protéger le consommateur. Je ne suis pas certain qu’on puisse vendre un objet fabriqué sans obtenir de certification (CE, ROHS, etc.).
Si l’on reprend l’exemple de la fabrication de visières pendant le confinement, ces visières ne répondaient pas aux exigences normatives et il y a eu un début de polémique, alors qu’elles étaient données la plupart du temps.
En cas d’incident avec le produit, l’acheteur peut se retourner contre le vendeur. C’est compliqué lorsqu’il y a des dégâts matériels et/ou corporels (assurance contre assurance).
Je ne suis pas expert dans le domaine, mais je pointe deux sujets :

  • quelle garantie offrir à l’acheteur ? L’objet sera t-il certifié ? Répondra t-il aux exigences de normes ?
  • en cas de litige, le vendeur est-il bien protégé ?

Je me suis déjà posé ses questions pour l’activité d’un fab lab, et j’ai fermé le sujet : « trop complexe et couteux » il y a 4 ans.

C’est faisable, mais le bénéfice sera t-il supérieur aux dépenses ?

C’est des très bons arguments et justement il faut evaluer le rapport benefice/cout. Merci pour la réponse @antoine.selosse

J’ai commencé un support de présentation présent dans NextCloud, ce n’est qu’un brouillon à la date d’aujourd’hui mais je vais compléter dans les semaines à venir.
Toute aide sera bienvenue pour affiner (et après décliner par entreprise qu’on ira solliciter, puisqu’il faudra personnaliser selon le secteur d’activité et le profil des organisations / personnes rencontrées).

Vu Damien, je viens de la parcourir. Quelques idées à structurer de mon côté pour faire le lien entre mon secteur d’activité et le spatial, mais je pense qu’il y a de quoi faire. Après, pas simple de faire rentrer de nouvelles pratiques dans certaines entreprises, mais c’est justement tout l’intérêt de la chose :wink:

Demain on fait exceptionnellement une seconde réunion cercle Jardin pour parler de ces pistes. N’hésitez pas à rejoindre le call si ça vous intéresse :wink:

Bonjour,
j’ai du retard à l’allumage…
En 2019 j’avais inscrit Fédération à trophées de l’innovation ( poke @damien.hartmann). J’ai mis ici ce que j’avais écrit dans la fiche d’inscription. Je pense que, pour le secteur non spatial, il faut mettre en avant aussi que :

OSM est :

  • un acteur du numérique (plateforme, échanges avec so_num et numériques en commun)
  • un acteur territorial (voir rapport mission coworking)

Fédération est :

  • un espace de création et de diffusion de savoir-faire et connaissance scientifiques et technologiques,
  • un laboratoire d’expérimentation de nouvelles formes organisationnelles (holacratie, décentralisation, modèles ouverts, etc.).
  • un think tank (« Jardin Fédération ») sur des thématiques qui dépassent le secteur spatial (aspects sociétaux, culturels, environnementaux, économiques, etc.).

Il faut aussi mettre en avant l’ingénierie collaborative :
https://cloud.federation-openspacemakers.com/index.php/apps/files/?dir=/TG0003-assocationosm/Documents%20de%20référence&fileid=23591

En gros je pense qu’il faut un discours pour chaque typologie d’interlocuteur

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Merci Fabio, j’ajoute des slides dans ce sens.
Entièrement d’accord sur le fait qu’il faille adapter par type d’interlocuteur : pour le moment on crée une présentation assez complète qui pourra ensuite servir de boîte à outils dans laquelle piocher.

Ca y est j’ai complété avec des slides illustrant chacun des points que tu mentionnes Fabio. Ca fait une bonne base dans laquelle piocher pour pitcher, et c’est toujours améliorable.
Bon, maintenant on se lance dans la recherche de gens à solliciter au sein d’organisations qui pourraient être intéressées de supporter Fédération ! Via connaissances, je tenterais bien Dassault Aviation, Air Liquide et Arcelor Mittal pour commencer. En s’assurant de récupérer du feedback via chaque contact sur ce qui est à affiner.

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En effet je trouve que c’est une bonne idée, on reste toujours dans l’esprit Open source étant donné que le produit est libre de droits et d’accès, se serait donc vendre une prestation, un service
Concernant ton message Antoine, étant donné qu’il s’agit d’open source il n’y a pas réellement se produit à vendre, ont vendrait simplement l’assemblage d’un produit qui appartiendrait déjà à l’intéressé par son statut open source donc de la main d’œuvre, Est ce que cela pourrait pas nous aider par rapport à ces obligations de certification pour la vente d’un produit ? je n’ai aucune compétence en droit c’est simplement l’idée qui me viens en tête… en revanche je n’étais pas au courant de ce début de polémique sur les visières.

Apparement c’est une question complèxe. Dès que tu vends du matériel électronique, il ya tout un tas d’obligations légales auxquelles t’es soumis pour la réglementation européenne contre la pollution due aux matériaux électroniques.

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Effectivement c’est compréhensible… Et si l’intéressé commandait lui-même ses composants électroniques en les faisait livrer au lieu on sera assemblés ces produits ? on pourrait préparer la commande des composants ainsi qu’adresse de livraison sur un site, l’intéressé aura juste à payer. dans ce cas on ne vendrait aucun composant électronique juste de l’assemblage .
mais cela pose un nouveau problème… devoir payer deux fois, une fois les composant et une fois l’assemblage…
je reconnais que la situation est compliquée :joy: c’était une idée

et puis est-ce que le statut juridique de Fédération permet de vendre des produits?..

Je pense que vendre des produits Hardware ferait perdre de l’argent à Fédération pour l’instant… je vais pas m’étaler sur le sujet mais c’est mon avis. Ca dépend du modèle choisi par FOSM. Je pensais qu’elle basait ses revenus sur le mécénat. Cela pourrait venir en complément, je doute quand à la viabilité de l’idée dans l’état actuelle des choses. :slight_smile:

Oui une association de loi 1901 peut tout à fait vendre des produits ou services, elle ne doit simplement pas viser à générer des profits (autres que ceux nécessaires à faire fonctionner et développer son activité). Il y a de nombreux exemples d’associations qui vendent des services sur des marchés concurrentiels, par exemple ACMS (médecine du travail), ABRAPA (aide à domicile), etc. Sur les produits, je n’ai pas d’exemple de grande taille, mais c’est tout à fait faisable.

Mais l’un des points clés qui va avec est que quand on se lance dans ce type d’activité au-delà de « l’extra », l’asso elle-même se transforme avec le besoin de disposer de salariés. Cela afin de pouvoir garantir une qualité de service / produit aux clients de l’asso, qualité de service qu’on ne veut pas mettre sur le dos de bénévoles (à moins de vouloir créer une excellente recette de burnout ou de clients non satisfaits).

Après Omar si tu veux lancer un groupe de travail pour étudier le sujet de la vente de produits et/ou de services par l’association, tu es le bienvenu pour le faire :slight_smile: On te recommande alors de rejoindre les membres actifs ! Charge à toi ensuite d’animer l’analyse associée, avec les exigences que cela demanderait de l’association, les risques, le business plan… Sujets extrêmement intéressants.

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De plus en plus d’entreprises ont des Fablab en interne, mais souvent ils ont du mal à lancer des projets. L’organisation est très différente entre un fonctionnement d’entreprise et un projet basé sur le bénévolat.
On pourrait proposer des sortes de « coaching » de pilotage de projets associatifs pour les fablab des entreprises :slight_smile:

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J’imagine que ton échange de lundi avec Thales a contribué à ce retour d’expérience :slight_smile:

Je mets juste un warning sur le fait de proposer du « service » fait par des bénévoles, cf ma vue sur les risques associés au sujet dans un post un peu plus haut. Mais ça s’étudie quand même avec analyse risque / bénéfices attendus !