La semaine dernière @lucien et moi avons eu une réunion très intéressante à l’ISU, où nous avons notamment échangé avec la personne en charge de leur incubateur.
Il nous a challengé sur la façon dont nous voyons la montée en puissance de Fédération, compte tenu de toutes les bases qui ont été posées jusqu’ici et des premières réalisations. Quand est-ce que nous voyons nos premiers employés Fédération ? Quel budget faut-il aller chercher pour multiplier les réalisations projets et les publications ? Quelles sorties / spin-offs prévoir et encourager ?
Même si le point de vue était très orientée « aboutissement économique », qui n’est pas forcément un des premiers objectifs affichés de Fédération, ça nous a largement fait réfléchir. Dans mon cas ça fait donc 10 jours que ça me revient à l’esprit chaque jour
En discussion post-réunion avec Lucien, un point sur lequel nous sommes d’accord est que pour vraiment pouvoir mettre un coup de boost aux projets, il faut pouvoir y mettre des heures dédiées. Et avec le retour et l’expérience que nous avons avec les stagiaires sur différents projets, ainsi que les partenariats écoles où des élèves ont n heures à consacrer à leurs projets par an, le cadre des étudiants nous semble être le premier à développer.
Une première idée est donc de chercher à multiplier les partenariats comme celui lancé avec le CFA Mecavenir. L’équipe MarsProof a déjà établi plusieurs contacts dans ce sens, dont avec l’ECAM et une école de chimie sur Strasbourg. GarageSat a établi des liens avec l’ENSSEIHT. Côté Phoenix, nous envisageons de prendre contact avec l’ENSISA pour proposer des projets étudiants.
Une deuxième idée, évoquée en début d’année par @erwan.zamora, est celle de proposer des services civiques dans le cadre Fédération. Quelques idées en vrac sur le sujet : associer la mission de service civique à un fablab à proximité de l’endroit où vit la personne. Sans qu’il n’y ait physiquement un membre du projet auquel ce service civique serait rattaché dans ce fablab, ça donnerait quoi qu’il en soit un lieu de travail où rattacher l’activité, notamment pour éviter les effets négatifs en terme de motivation et d’isolement constatés sur les stages à distance.
Une troisième idée est celle envisagée de longue date de s’associer à Pôle Emploi, et de proposer des missions aux chercheurs d’emplois. Il y a matière à beaucoup développer le sujet, mais assez simplement ça rejoint complètement l’objectif de Fédération d’aider des personnes sans compétences à en acquérir dans un domaine qui les intéresse. Et comme on parle d’un secteur en pleine croissance, on peut mettre en avant le sujet de la reconversion professionnelle comme point d’entrée pour Pôle Emploi. Même si les personnes qui rejoindraient Fédération dans ce cadre n’arrivent pas avec un bagage de compétences et connaissances étendues, avec un bon travail sur les « work packages » la plupart des projets doivent pouvoir proposer des tâches accessibles à tous les niveaux, associées à un accompagnement bienveillant.
Voilà quelques premières idées pour lancer le sujet de la « Montée à l’échelle » (ma traduction du « scale-up » adoré des entreprises ). C’est fait pour que d’autres personnes rebondissent dessus, et qu’on se lance dans les actions concrètes qui en découlent !
Une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment, cela serait de développer des partenariats comme ce qui a pu être fait avec des établissements plutôt destinés à former des ingénieurs, type ECAM etc, mais au niveau de formations de techniciens.
Je me souviens que dans mon lycée, il y avait des formations bac pro qui apprenait à utiliser toutes sorte de machines-outils et que les élèves apprenaient à se servir de ces machines avec des « pièces test », pièces qui finissaient à la beine ensuite.
Je ne sais pas dans quelle mesure ça pourrait être mis en place mais avoir des partenariats entre ces établissements et des projets fédération pourrait être une relation gagnant-gagnant:
d’un coté les équipes de projet pourraient avoir accès à une certaine forme de main d’œuvre et d’outillage pour la réalisation de pièces diverses
de l’autre on propose aux étudiants/enseignants des projets originaux et motivants et qui pourraient même permettre de rajouter une petite ligne sur le CV pour la recherche d’un premier emploi.
Je me mets à la place de ces étudiants et si on me dit que ce que je suis en train de fabriquer a des chances d’aller dans l’espace , je vais être un peu plus motivé que si l’orbite visée est la beine de recyclage .
Une idée au lieu d’embaucher des personnes qui ne sont pas forcément enclin au le monde du numérique, embaucher des gens qui travaillent 12/24 7/7 sur FOSM de manière bénévole depuis + de 9mois
mission: faire vivre les projets pour ne pas qu’il meure
En en discutant de vive voix cette semaine avec Erwan, je comprends qu’il y a eu incompréhension
L’idée de Matthieu « d’embaucher » des retraités ne signifie pas « payer des retraités », je vois bien l’idée de « contrat de bénévole » qui permet surtout de formaliser les responsabilités qu’aurait un retraité dans le coaching d’un ou plusieurs contrats de service civique par exemple.
Et en réfléchissant à l’idée, je me dis que ça pourrait être vraiment une super opportunité
Je tag quelques uns de nos retraités Open Space Makers pour un avis sur la question, @jean.philippe.blanchard@dominique.valentian@philippe.mairet@jyp : pensez-vous qu’un modèle où on vous proposerait via Open Space Makers d’être référents / encadrants d’étudiants / jeunes dipômés / chômeurs qui travailleraient sur des projets Fédération pourrait être viable ? A la fois sur le plan de l’intérêt pour les retraités bénévoles et pour les personnes plus jeunes ainsi accompagnées ?
Suite à une présentation du projet Phoenix en novembre lors d’un séminaire des experts informatiques du CNES, nous avons été rejoints dans le projet par deux employés Thales Alenia Space dont le manager est prêt à leur laisser de la bande professionnelle pour contribuer au projet, compte tenu de l’intérêt par rapport au projet interne TAS sur lequel ils travaillent actuellement.
Cela m’amène à une autre piste à explorer pour ce scale-up de Fédération sur 2022 : encourager les entreprises à venir contribuer directement dans les projets.
Nous avions déjà abordé le sujet avec Air Liquide il y a 2 ans, mais à l’époque la personne en charge des activités spatiales à qui nous avions présenté un mode de collaboration a trouvé que la collaboration ouverte était trop opposée à la culture d’entreprise de l’organisation.
On voit en parallèle clairement que les organisations dédiées aux technologies de l’information sont elles de plus en plus en train de s’ouvrir, ne serait-ce que pour arriver à se maintenir à flot avec l’état de l’art technologique dans un contexte où l’évolution techno se fait à une vitesse exponentielle, qu’aucune organisation ne peut maîtriser en comptant uniquement sur ses ressources internes (pensons à Microsoft qui est devenu sur la dernière décennie un acteur majeur de l’open source…).
Peut-être que le « new space » apporte justement ce même phénomène au sein du secteur spatial, et que justement Fédération peut proposer un cadre neutre et de confiance aux organisations et institutionnels pour collaborer ?
Pourquoi ne pas utiliser le savoir faire acquis par les membres de la fédération, pour proposer des formations aux entreprises ?
Voir même des prestations.
Hello Olivier, à ce jour la plupart des membres actifs dans l’asso ont soit des études soit unjob en parallèle, et peinent à mener les deux de front.
Je comprends que tu as à l’esprit le fait de proposer des prestations, donc d’avoir des salariés ? Jusqu’ici nous n’avons pas estimé avoir le savoir-faire ni l’utilité pour le faire.
Nous avons plutôt en ligne de vue des « spin offs » commerciales de certains projets, même si cette étape semble pour le moment assez lointaine.
). C’est fait pour que d’autres personnes rebondissent dessus, et qu’on se lance dans les actions concrètes qui en découlent !
, je vais être un peu plus motivé que si l’orbite visée est la beine de recyclage 
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