Le constat est simple : à aujourd’hui, l’ensemble des Open Space Makers engagés activement dans des projets sont des hommes. Au sein des membres actifs, une seule femme est représentée.
La question, qui couve depuis longtemps, est donc posée : quelles actions pratiques pouvons-nous mettre en place pour favoriser l’implication des femmes dans Fédération ?
On pourrait se réfugier derrière plusieurs paravents :
- globalement, les tiers-lieux de fabrication collaborative sont des milieux très masculins
- le secteur du spatial en général a un gros boulot à faire en matière de diversité
- les STEM (sciences, technologies, ingénieries, mathématiques) de façon générale sont à très forte majorité masculine.
On pourrait.
Mais ce n’est clairement pas l’esprit de Fédération : je rappelle que nous visons 67 millions de personnes puis 7,5 milliards, pas la moitié de ces chiffres
L’objet de ce thread n’est donc pas de discuter de se demander si c’est bien ou non d’accroître la diversité dans les projets, ce n’est pas une question (la bonne réponse est : oui, il faut absolument viser à ce que les équipes projets soient représentatives de la composition de la société en général). L’objet est de brainstormer ensemble sur les actions concrètes que l’on peut mettre en place pour favoriser le démarrage et l’épanouissement des femmes dans le cadre Fédération.
J’avais par exemple contacté Elles Bougent fin 2017 sur le sujet, sans retour sur mon mail de l’époque. Ca ne devrait pas nous empêcher de chercher à multiplier les liens avec les organisations de ce type, qui font la promotion du développement de la présence féminine dans les métiers techniques.
L’année dernière nous avions aussi parlé du sujet avec @alcoudry suite à un échange avec la responsable achats d’ArianeWorks, il y a peut-être des éléments complémentaires à apporter de ce côté ?
On pourrait aussi contacter la Fondation Agir contre l’Exclusion, avec qui j’ai notamment eu l’occasion d’organiser des ateliers de sensibilisation aux métiers du numérique auprès de jeunes lycéennes venant de quartiers défavorisés, dans le cadre de leur programme Wi-Filles. Je suis certain qu’il y a de nombreuses autres organisations de ce type qui agissent sur toute la France.
La discussion est lancée, pour mener à des actions concrètes !